L’Homme est, au final, pour beaucoup, responsable du stress du cheval. En effet, ce sont nos actions et le rythme de vie que nous leur proposons qui engendrent un stress chez le cheval.

Il est à noter qu’à la base, dans la nature, le cheval est une proie. Naturellement, il agit ainsi et est plus enclin à être stressé et sur ses gardes.

L’instinct et la nature du cheval, bouleversés par l’Homme, provoque du stress chez le cheval

Comme évoqué précédemment le cheval est de nature, une proie. Il aura donc plus tendance à aimer les grands espaces, depuis lesquels il peut voir un prédateur arriver plus facilement. Le fait de le placer dans un espace clos, comme l’Homme le fait souvent avec les boxes, les vans… est une source de stress pour le cheval car il se sent moins en sécurité par son instinct habitué aux grandes étendues. 

De plus, le cheval est un animal grégaire, qui vit en communauté d’individus. Les troupeaux de chevaux sont organisés hiérarchiquement : ils ont chacun leur place et dépendent en partie les uns des autres. Le séparer de son milieu de groupe, de son instinct grégaire est une étape difficile psychologiquement pour un cheval, que ce soit ponctuellement ou au moment du sevrage et débourrage par exemple.

Les actions de l’Homme ayant un impact sur le stress du cheval

Comme pour beaucoup d’animaux un déménagement, un changement de box, de propriétaire… sont d’importantes perturbations pour le cheval.

Le cheval est un animal qui a besoin de repères pour se sentir bien. Ainsi, des changements brutaux ou simplement trop réguliers seront facilement source d’angoisse pour lui.>

Une compétition, comme pour son cavalier, sera source de stress. La foule de personnes, le bruit, tout l’environnement vient s’ajouter au stress initial de la course à gagner ou de l’exercice à réussir. De plus, le cheval est une éponge à émotions, il ressent la peur et le stress de son cavalier, et tout ceci se répercute sur son état de stress personnel.

Les transports sont éprouvants psychologiquement pour le cheval, il ne voit pas son environnement, subit les affres de la route (sensation nauséeuse, route accidentée…). Il ne peut se déplacer et ne maîtrise en rien ce qui lui arrive.

L’alimentation des chevaux est également souvent différente de celle qu’ils auraient, livrés à eux-mêmes dans la nature. Non seulement la composition du repas mais également le rythme de la prise alimentaire et les quantités. Un cheval, dans la nature se nourrirait à sa convenance et à longueur de journée en petite quantité. Beaucoup de chevaux sont désormais habitués à attendre un repas à des moments spécifiques, étant dans l’attente de ce repas, le stress s’installe.

Quels sont les conséquences et effets du stress sur mon cheval ?

Stress, angoisse, anxiété… Plusieurs termes existent pour désigner un état psychologique altéré. Maintenant que l’on en sait plus à propos de l’origine du stress chez le cheval, nous pouvons nous poser la question des conséquences sur ce dernier.

La première conséquence notable est l’apparition de tics. Appelés aussi « stéréotypies », les tics chez les chevaux sont largement répandus dans le monde équestre. 

Mon cheval a des tics

Les plus reconnaissables sont :

• Le “tic à l’air” (ou tic aérophagique, tic à l’appui) : Le cheval, de manière répétée va avaler de l’air, en posant ses dents ou non sur un support, qui est souvent la porte du box. Cette action est pourtant complexe à effectuer pour un cheval.
• Cela va impacter sa santé : il peut s’abîmer la peau et le poil à cause de frottements au niveau de son appui sur le support, ses dents vont s’user rapidement, ses muscles maxillaires peuvent s’hypertrophier, on verra apparaître des coliques, des ulcères…

• Le “tic à l’ours” : le nom s’inspire du mouvement de balancier que fait le cheval, qui fait penser à celui d’un ours. C’est un cas plus rare. Les chevaux tiqueurs atteints de ce trouble peuvent solliciter à outrance leurs ligaments et articulations et donc les détériorer.

Le cheval développe des tics pour libérer de l’endomorphine qui va le calmer. Il sécrète en quelque sorte une “drogue” afin de se libérer de son état de stress.

Mon cheval a des problèmes digestifs liés au stress

Un cheval stressé sera un sujet à risque pour les ulcères, les inflammations et les diarrhées. En effet, ses muqueuses gastriques seront plus facilement agressées par l’acidité de son estomac. De plus, cela est douloureux pour le cheval et pourra avoir des conséquences sur son moral.

Un cheval stressé est un cheval souvent blessé

En effet, le cheval anxieux est souvent imprévisible, il aura tendance à sur-évaluer les dangers et menaces et à réagir plus violemment, risquant donc de se blesser. De plus s’il se frotte frénétiquement pour évacuer son stress, son poil et sa peau en subiront les conséquences.

Comment apaiser mon cheval, réduire son stress ?

L’idéal, évidemment, est de lui proposer un rythme de vie calme, sans trop de changements :

• Lui proposer un cadre social épanoui au sein duquel il interagit avec des congénères.
• Un cheval au pré sera également moins sujet au stress, il peut mieux maîtriser son alimentation et se dépenser.
• Privilégiez les grands espaces, qui rassurent le cheval.

Pour autant, cela n’est pas évident à mettre en place pour tous les propriétaires voire impossible. Il existe fort heureusement une solution, et naturelle de surcroît. Husse vous propose Calm, ce produit 100% NATUREL et non dopant est proposé en deux formats : Calm Paste (sous forme de pâte, en seringue) et Calm Liquid (une solution liquide). Ce produit est développé spécifiquement pour remédier au stress du cheval. Il est composé exclusivement d’extraits naturels de plantes calmantes et permettra au cheval de se détendre et de réduire son stress.