Les vaccinations
L’immunité obtenue par les anticorps transmis par le lait maternel s’annule à part de la 8 ème semaine. Les vaccins d’aujourd’hui (typhus, coryza, rage, leucose, camydiose) sont suffisamment élaborés pour permettre au chaton de sortir. Évitez bien sûr les grands rassemblements, telles que les expositions. Il y a bien d’autres lieux où votre nouvel animal peut renconter des congénères adultes correctement vaccinés.
Souvent les éleveurs préconisent de ne pas sortir leurs chatons de crainte d’avoir des actions en garantie si ces derniers attrapent une maladie infectieuse. Les premières vaccinations n’intervenant qu’à l’âge de 8 semaines, ils recommandent d’attendre 2 à 3 semaines, voire après le rappel de 3 mois. Sans expérience sociale et sensorielle significative, il sera trop tard. Il faut garder à l’esprit que les chatons sont relativement protégés une semaine à 10 jours près la primo vaccination et que les virus se baladent de toute façon sous vos souliers, dans votre jardin… Inutile donc de construire une tour d’ivoire ! Vous pourrez donc sortir le votre une semaine après son arrivée chez vous.
Dans tous les cas, respectez les consignes de votre vétérinaire en ce qui concerne le respect des échéances et de la legislation.
La vermifugation
La présence de parasites internes (ascaris ou ténias essentiellement) pose 2 problèmes. C’est d’abord la spoliation des nutriments ingérés par les vers qui conduit logiquement à des carences et un retard de croissance.
C’est aussi une source de contamination possible pour les humains, les enfants en particulier sur la plage ou dans les bacs à sable ! …
La vermifugation doit être systématiquement faite avant toute vaccination (15 jours avant), en cas de diarrhée persistante ou si vous vouyez bien-sûr des grains de riz (anneaux de ténia) ou des vers dans les selles de votre chaton. Soyez aussi vigilants si le ventre est très balloné.
La vermifugation doit idéalement avoir lieu toutes les 2 semaines jusqu’à l’âge de 12 semaines, puis tous les 2 mois jusqu’à l’âge d’un an. Durant les 3 ou 4 jours qui suivent la fermifugation, il est intéressant de ramasser les selles et les détruire (pour éviter les re-contaminations). Il faut traiter tous les animaux qui vivent ensemble, les femelles à la fin des chaleurs.
Les parasites externes
Les puces sévissent dès le printemps jusqu’à fin septembre. Dans beaucoup de cas, elles viennent des chats ou bien des vieux parquets, plinthes, niches, couvertures dans lesquels les oeufs n’attendent que d’éclore.
Il convient de demander conseil à votre vétérinaire pour choisir le meilleur traitement en termes d’efficacité et de risque car les chatons et les femelles gestantes sont sensibles à certains produits. Aujourd’hui, il existe des spécialités dont l’innocuité à bien été prouvée sur les jeunes animaux.
Il faut traiter l’environnement s’il est infesté de puces. Les teignes sont très fréquentes et très contagieuses chez les chatons. Le risque est grand si votre félin vient d’une chatterie ou d’une pension. Toute dépilation en forme de pièce de monnaie et qui s’agrandit, accompagnée de squames grisâtres et d’un anneau rouge surélevé en périphérie doit conduire à traiter rapidement, avant dissémination. Notez bien que les teignes ne créent pas de démangeaisons.
La peur et le stress
Toute boulimie, toilettage incessant, miaulement rauque, élimination hors de la litière doit être une alerte pour un stress mal géré.
Les dents
La dentition de lait qui n’apparaît qu’entre 15 et 20 jours (incisives et crocs), se met en place jusqu’à l’âge de 6 semaines. En début de croissance, le chaton ne présente que 26 dents, sans molaire ni prémolaire. Toutes les dents de lait sont remplacées entre le 3ème et le 6ème mois. Les incisives adultes apparaissent à 4 mois, les crocs adultes à 5. A 6 ou 7 mois, la bouche est dite faite avec 30 dents. L’apparition de dépôts de tartre de couleur kaki conduit à une mauvaise haleine et une gingivite, puis des déchaussements dentaires. L’accumulation de tartre ne peut être enlevée que par un détartrage sous anesthésie fait par votre vétérinaire.
Contraception et puberté
Le chat est sexuellement actif entre 6 et 8 mois. Il peut être conseillé de laisser la chatte avoir ses premières chaleurs afin de laisser se terminer le développement de l’appareil génital. La première contraception doit se faire 4 à 6 mois après ces premières chaleurs. La méthode sera à déterminer avec votré vétérinaire, par exemple au moment des vaccinations, selon votre mode de vie, vos attentes, la race, etc.
Une fois que nos amis félins sont actifs, le printemps et l’automne sont propices aux fugues, aux bagarres et aux miaulements nocturnes (très impressionnants car ils ressemblents à des cris de bébé).
Même si la moyenne est de 4 par an avec une durée de 6 à 10 jours à chaque fois, les chattes peuvent présenter plusieurs chaleurs par cycle ( toutes les 2 à 3 semaines) et l’ovulation est déclenchée par l’accouplement : autant se dire que Dame Nature à bien fait les choses pour que les chatons envahissent votre vie si vous n’y prenez garde !
Les intoxications
Le chaton explore et c’est normal : toutefois cette curiosité naturelle liée au manque d’expérience peut le conduire à être tenté par divers produits d’entretien ou de jardinerie : l’antigel, les raticides et souricides, les tue-limaces sont à mettre à l’écart. Il convient d’être très vigilant si vous devez en utiliser au moment où votre chaton met sa truffe partout !
Attention surtout à l’ingestion de plantes, telles que les yucca, jacinthe, chrysanthème, dieffenbachia, gui, tulipe.
Quand consulter votre vétérinaire ?
Lors de tout abattement, toute diarrhée ou perte d’apétit qui persiste au delà de 2 ou 3 jours, tout écoulement visqueux ou purulant des narines ou des yeux, tout effort vain au dessus de la litière, des traces de sang dans les urines, toute agressivité qui s’accentue, toute dépilation doit faire l’objet d’une consultation. Inutile de laisser dégénérer la situation car contrairement au chien, un chat qui va mal s’isole, fugue, voir se cache pour mourrir !
Ne soyez pas inquiet lors de vomissements car nos amis félins le font très facilement. Si ce sont des pois, c’est normal. Si c’est de l’aliment, pas de problème si cela n’excède pas une fois par semaine.
Ne tentez aucune auto-médication ou suplémentation : si les principes actifs sont parfois les mêmes, les doses efficaces ou toxiques sont souvent très différentes entre les spécialités humaines et les spécialités vétérinaires. Vous pouvez faire vraiment beaucoup plus de mal que de bien !
Les médicaments donnés par votre vétérinaire traitant se donnent souvent mélangés à une boule de pâtée.
Le trousseau de votre chaton
- 3 écuelles
- Un bac à litière
- Une caisse ou un sac de transport
- Des jouets
- Un collier avec élastique
- Une brosse
- Du coton et du sérum physiologique
- Un arbre à chat
- De l’herbe à chat
- Son carnet de santé
- Le contrat d’assurance le cas échéant
- Ses produits antiparasitaires choisis avec votre vétérinaire
- L’alimentation chaton de HUSSE
En découvrir plus :
e sa puberté, la contraception, ses problèmes dentaires, les possibles intoxications….</h2>
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<h3>Les vaccinations</h3>
<p><strong>L’immunité</strong> obtenue par<strong> les anticorps</strong> transmis par le lait maternel s’annule à part de la 8 ème semaine. Les <strong>vaccins</strong> d’aujourd’hui (<strong>typhus, coryza, rage, leucose, camydiose</strong>) sont suffisamment élaborés pour permettre au chaton de sortir. Évitez bien sûr les grands rassemblements, telles que les expositions. Il y a bien d’autres lieux où votre nouvel animal peut renconter des congénères adultes correctement vaccinés.</p>
<p>Souvent les éleveurs préconisent de ne pas sortir leurs chatons de crainte d’avoir des actions en garantie si ces derniers attrapent une maladie infectieuse. Les premières vaccinations n’intervenant qu’à l’âge de 8 semaines, ils recommandent d’attendre 2 à 3 semaines, voire après le rappel de 3 mois. Sans expérience sociale et sensorielle significative, il sera trop tard. Il faut garder à l’esprit que les chatons sont relativement protégés une semaine à 10 jours près la primo vaccination et que<strong> les virus</strong> se baladent de toute façon sous vos souliers, dans votre jardin… Inutile donc de construire une tour d’ivoire ! Vous pourrez donc sortir le votre une semaine après son arrivée chez vous.</p>
<p>Dans tous les cas, respectez les consignes de votre vétérinaire en ce qui concerne le respect des échéances et de la legislation.</p>
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<h3>La vermifugation</h3>
<p>La présence de<strong> parasites internes</strong> (<strong>ascaris ou ténias</strong> essentiellement) pose 2 problèmes. C’est d’abord la <strong>spoliation des nutriments</strong> ingérés par les vers qui conduit logiquement à <strong>des carences et un retard de croissance</strong>.</p>
<p>C’est aussi une source de contamination possible pour les humains, les enfants en particulier sur la plage ou dans les bacs à sable ! …</p>
<p>La vermifugation doit être systématiquement faite<strong> avant toute vaccination</strong> (15 jours avant), en cas de diarrhée persistante ou si vous vouyez bien-sûr des grains de riz (anneaux de ténia) ou des vers dans les selles de votre chaton. Soyez aussi vigilants si le ventre est très balloné. </p>
<p>La vermifugation doit idéalement avoir lieu toutes les 2 semaines jusqu’à l’âge de 12 semaines, puis tous les 2 mois jusqu’à l’âge d’un an. Durant les 3 ou 4 jours qui suivent la fermifugation, il est intéressant de ramasser les selles et les détruire (pour éviter les re-contaminations). Il faut traiter tous les animaux qui vivent ensemble, les femelles <strong>à la fin des chaleurs</strong>.</p>
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<h3>Les parasites externes</h3>
<p><strong>Les puces</strong> sévissent dès le printemps jusqu’à fin septembre. Dans beaucoup de cas, elles viennent des chats ou bien des vieux parquets, plinthes, niches, couvertures dans lesquels les oeufs n’attendent que d’éclore. </p>
<p>Il convient de demander conseil à votre vétérinaire pour choisir le meilleur traitement en termes d’efficacité et de risque car les chatons et les <strong>femelles gestantes</strong> sont sensibles à certains produits. Aujourd’hui, il existe des spécialités dont l’innocuité à bien été prouvée sur les jeunes animaux. </p>
<p>Il faut traiter l’environnement s’il est infesté de puces. <strong>Les teignes</strong> sont très fréquentes et très contagieuses chez les chatons. Le risque est grand si votre félin vient d’une chatterie ou d’une pension. Toute dépilation en forme de pièce de monnaie et qui s’agrandit, accompagnée de squames grisâtres et d’un anneau rouge surélevé en périphérie doit conduire à traiter rapidement, avant dissémination. Notez bien que les teignes ne créent pas de démangeaisons. </p>
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<h3>La peur et le stress</h3>
<p>Toute <strong>boulimie</strong>, toilettage incessant, miaulement rauque, élimination hors de la litière doit être une alerte pour un <strong>stress mal géré</strong>. </p>
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<h3>Les dents</h3>
<p>La <strong>dentition de lait</strong> qui n’apparaît qu’entre 15 et 20 jours (incisives et crocs), se met en place jusqu’à l’âge de 6 semaines. En début de croissance, le chaton ne présente que 26 dents, sans <strong>molaire</strong> ni <strong>prémolaire</strong>. Toutes les dents de lait sont remplacées entre le 3ème et le 6ème mois. Les <strong>incisives adultes</strong> apparaissent à 4 mois, les crocs adultes à 5. A 6 ou 7 mois, la bouche est dite faite avec 30 dents. L’apparition de <strong>dépôts de tartre</strong> de couleur kaki conduit à une mauvaise haleine et une gingivite, puis des déchaussements dentaires. L’accumulation de tartre ne peut être enlevée que par un <strong>détartrage</strong> sous anesthésie fait par votre vétérinaire.</p>
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<h3>Contraception et puberté</h3>
<p>Le chat est sexuellement actif entre 6 et 8 mois. Il peut être conseillé de laisser la chatte avoir <strong>ses premières chaleurs</strong> afin de laisser se terminer le développement de <strong>l’appareil génital</strong>. La première contraception doit se faire 4 à 6 mois après ces premières chaleurs. La méthode sera à déterminer avec votré vétérinaire, par exemple au moment des vaccinations, selon votre mode de vie, vos attentes, la race, etc. </p>
<p>Une fois que nos amis félins sont actifs, le printemps et l’automne sont propices aux fugues, aux bagarres et aux miaulements nocturnes (très impressionnants car ils ressemblents à des cris de bébé).</p>
<p>Même si la moyenne est de 4 par an avec une durée de 6 à 10 jours à chaque fois, les chattes peuvent présenter plusieurs chaleurs par cycle ( toutes les 2 à 3 semaines) et <strong>l’ovulation</strong> est déclenchée par<strong> l’accouplement</strong> : autant se dire que Dame Nature à bien fait les choses pour que les chatons envahissent votre vie si vous n’y prenez garde ! </p>
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<h3>Les intoxications</h3>
<p>Le chaton explore et c’est normal : toutefois cette <strong>curiosité naturelle</strong> liée au manque d’expérience peut le conduire à être tenté par divers produits d’entretien ou de jardinerie : l’antigel, les raticides et souricides, les tue-limaces sont à mettre à l’écart. Il convient d’être très vigilant si vous devez en utiliser au moment où votre chaton met sa truffe partout ! </p>
<p>Attention surtout à <strong>l’ingestion de plantes</strong>, telles que les yucca, jacinthe, chrysanthème, dieffenbachia, gui, tulipe.</p>
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<h3>Quand consulter votre vétérinaire ?</h3>
<p>Lors de tout <strong>abattement</strong>, toute diarrhée ou <strong>perte d’apétit</strong> qui persiste au delà de 2 ou 3 jours, tout écoulement visqueux ou purulant des narines ou des yeux, tout effort vain au dessus de la litière, des <strong>traces de sang dans les urines</strong>, toute agressivité qui s’accentue, toute <strong>dépilation</strong> doit faire l’objet d’une consultation. Inutile de laisser dégénérer la situation car contrairement au chien, un chat qui va mal s’isole, fugue, voir se cache pour mourrir ! </p>
<p>Ne soyez pas inquiet lors de<strong> vomissements</strong> car nos amis félins le font très facilement. Si ce sont des pois, c’est normal. Si c’est de l’aliment, pas de problème si cela n’excède pas une fois par semaine.</p>
<p>Ne tentez aucune auto-médication ou suplémentation : si les principes actifs sont parfois les mêmes, les doses efficaces ou toxiques sont souvent très différentes entre les spécialités humaines et les spécialités vétérinaires. Vous pouvez faire vraiment beaucoup plus de mal que de bien ! </p>
<p>Les médicaments donnés par votre vétérinaire traitant se donnent souvent mélangés à une boule de pâtée.</p>
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<h3>Le trousseau de votre chaton</h3>
<ul>
<li>3 écuelles </li>
<li>Un bac à litière</li>
<li>Une caisse ou un sac de transport</li>
<li>Des jouets</li>
<li>Un collier avec élastique</li>
<li>Une brosse</li>
<li>Du coton et du sérum physiologique</li>
<li>Un arbre à chat</li>
<li>De l’herbe à chat</li>
<li>Son carnet de santé</li>
<li>Le contrat d’assurance le cas échéant</li>
<li>Ses produits antiparasitaires choisis avec votre vétérinaire</li>
<li>L’alimentation chaton de <strong>HUSSE</strong></li>
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<p style=”cursor: text; outline-color: transparent; outline-style: none; outline-width: 0px;”><a title=”1 – Accueillir un chaton” href=”https://france.husse.com/blog/guide-du-chaton/accueillir-un-chaton”><span style=”color: #0000ff;”><span style=”text-decoration: underline;”>1 – Accueillir un chaton</span></span></a></p>
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<p style=”cursor: text; outline-color: transparent; outline-style: none; outline-width: 0px;”><span style=”text-decoration: underline;”><a title=”2 – Les grands apprentissages du chaton” href=”https://france.husse.com/blog/guide-du-chaton/les-grands-apprentissages-du-chaton”><span style=”color: #0000ff; text-decoration: underline;”>2 – Les grands apprentissages du chaton</span></a></span></p>
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<p style=”cursor: text; outline-color: transparent; outline-style: none; outline-width: 0px;”><a style=”cursor: auto; outline-color: transparent; outline-style: none; outline-width: 0px;” title=”3 – Hygiène du chaton” href=”https://france.husse.com/blog/guide-du-chaton/hygiene-du-chaton”><span style=”color: #0000ff;”><span style=”text-decoration: underline;”>3 – Hygiène du chaton</span></span></a></p>
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<p style=”cursor: text; outline-color: transparent; outline-style: none; outline-width: 0px;”><span style=”text-decoration: underline;”><a title=”4 – Bien nourrir pour bien grandir : chaton” href=”https://france.husse.com/blog/guide-du-chaton/hygiene-du-chaton”><span style=”color: #0000ff; text-decoration: underline;”>4 – Bien nourrir pour bien grandir : chaton</span></a></span></p>
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